Historique d’HaParDI

Les débuts de l’aventure

En 2014 , l’idée d’un habitat participatif germe dans l’esprit d’un couple de dijonnais, Laurette et Michel, couple de retraités désireux d’une autre manière de vivre ensemble.

L’année suivante, ils se rendent au siège du Grand Dijon pour savoir s’il existe quelque chose de ce genre dans l’agglomération dijonnaise. La communauté urbaine s’intéresse au sujet depuis des années et suivra avec attention l’avancée d’un éventuel projet citoyen. Un voyage d’études sera entrepris à Strasbourg par différents membres de la Collectivité.

En octobre 2015, le couple rencontre la directrice générale de Villéo (bailleur social qui deviendra par la suite Habellis) qui manifeste son intérêt pour le projet.

La création de l’association

Au cours de l’année 2016, le collectif se construit : après plusieurs rencontres, l’association HaParDi (Habitat Participatif dans le Dijonnais) est créée et apparaît dans le Journal Officiel du 19 novembre.

Le projet Trémolois

Entre 2016 et 2019, de nombreux échanges se font entre l’association, Habellis et la Métropole de Dijon afin de trouver un terrain capable de recevoir le projet et de définir le montage juridique qui permettra d’accueillir les futurs habitants.

Le 10 janvier 2020, Habellis et Hapardi choisissent l’agence d’architecture Tria pour dessiner les plans du projet Trémolois. Après une période d’échanges perturbés par le Covid, l’architecte travaille sur un projet de petits immeubles. Malheureusement, ce projet sera rejeté par Dijon Métropole le 8 juin : c’est une grande déception pour les membres d’Hapardi et un découragement pour certain(e)s. Malgré tout, l’architecte reprend son travail pour proposer un nouveau projet composé de maisons individuelles.

La demande de permis de construire est déposé le 11 avril 2022. Le permis de construire est accepté par la ville le XXX.

A ce jour, la première pierre n’est pas encore posée : l’étude des sols a révélé des points qui nécessitent de modifier certains choix architecturaux, les agréments pour les logements sociaux ne sont pas encore obtenus par Habellis et le montage juridique pour permettre aux foyers hors plafond de rejoindre le projet n’est pas abouti. Comme nous le savions, un tel projet n’est pas simple à mettre en place mais l’association reste motivée pour lui permettre d’aboutir.

Le terrain

Le terrain initial, nu, propriété de la Collectivité, disponible depuis 40 ans, n’a pu faire, à ce jour, l’objet de constructions en raison d’oppositions de riverains et de projets non équilibrés financièrement.

Les différents partenaires, leur rôle

Les membres n’ont pas les moyens de financer le projet par des fonds propres. Quatre bailleurs sociaux de l’agglomération sont donc rencontrés pour établir un partenariat : SCIC Habitat, Grand Dijon Habitat, Orvitis et Villéo (devenu depuis Habellis). Villéo est retenu par le groupe avec l’approbation de la Collectivité de Dijon. Plusieurs entretiens ont lieu entre 2015 et 2017 jusqu’à ce que Villéo/Habellis demande un cahier des charges. L’objectif : étudier une collaboration éventuelle sur le terrain de la rue de Trémolois. Ce cahier des charges a été retravaillé avec un programmiste (Mathieu Payre / Ankha financé par Habellis).

Le moment venu, Habellis et le groupe HaParDi choisissent le cabinet d’architectes Tria le 10 janvier 2020. Celui-ci s’adjoint la collaboration d’un thermicien et d’un paysagiste.

Après une période d’échanges perturbés par le Covid, l’architecte propose un projet de petits immeubles. Ce projet sera rejeté par Dijon Métropole le 8 juin. C’est une grande déception pour les membres d’Hapardi et un découragement pour certain-e-s. Malgré tout, l’architecte reprend son travail pour proposer un nouveau projet composé de maisons individuelles.

La demande de permis de construire est déposé le 11 avril 2022. Le permis de construire est délivré le 2 janvier 2023.

A ce jour, la première pierre n’est pas encore posée : l’étude des sols a révélé des points qui nécessitent de modifier certains choix architecturaux, Comme nous le savions, un tel projet n’est pas simple à mettre en place mais l’association reste motivée pour lui permettre d’aboutir. Une nouvelle étude est en cours et devrait déboucher sur la demande d’un nouveau permis de construire pour une trentaine de logements, tous en location sociale.

La vie associative au quotidien

HaParDi est constituée de membres qui espèrent vivre ensemble dans un Habitat Partagé. L’Habitat n’est pas encore là mais le quotidien de l’association est déjà régulièrement ponctué de divers moments de rencontres :
– réunions de travail pour avancer sur les différents points du projet
– moments conviviaux autour de repas, jardin, etc.